Maria Garcia Molió, née en 1962 en Espagne, peint dès l’enfance, inspirée par la lumière émanant des toiles de Joaquin Sorolla. Absorbée par la beauté de la nature, elle peint la faune et la flore, autant d’éléments forts et fragiles où elle quête la lumière qui met en exergue ses compositions. Ses pinceaux sont alors des algues, des morceaux de bois, des cailloux entrelacés aux coquillages ou encore des horizons de champs d’orangers. En 1975, La Movida envahit l’Espagne. Dans cette période d’exubérance, Molió intègre les Arts Graphiques et un cabinet d’architecture à Gandia, en Espagne. En 1983, l’artiste avide de connaissances part pour Londres faire ses armes. De musées en expositions, d’émotions en émotions, elle n’a de cesse d’observer les œuvres de Turner, Van Gogh, Velázquez auxquelles elle puisera son inspiration ultime. En 1986, Molió s’installe à Saint-Malo où elle mettra à profit ses années d’observation et études, la calligraphie, les perspectives, l’architecture ou encore les jeux de matières. En 2005, une œuvre majeure, intitulée Rencontre avec Soi et Oubli de Soi au profit d’une exposition personnelle au Conseil régional de Bretagne. A la suite de cet événement, Molió rencontrera le maître Paul Aïzpiri qui l’invitera dans son atelier à Paris et se lieront d’une amitié artistique jusqu’à sa mort. En 2007, son œuvre Chassé-croisé est sélectionnée et achetée lors d’un concours international lancé par le Château des Réaux en région Centre-Val de Loire. Depuis 2014, Molió expose ses œuvres dans de nombreuses foires internationales et a fait une exposition très remarquée en 2017 à l’Unesco.
Très tôt attirée par la peinture, Maria affine sa technique au fil des écoles et multiples musées. Ainsi, le précieux héritage des maîtres dont maître Paul Aïzpiri rencontré pour la première fois en 2005. Maria en parle ainsi :
"Quelle chance de côtoyer maître Paul Aïzpiri. Malgré son âge, le dynamisme de son cœur joyeux me fait toujours vibrer depuis 2005. Nos entrevues sont ponctuées du plaisir de se retrouver et d’échanger librement nos impressions. J’ai encore tant à apprendre de lui, de sa vie, de ses balades avec Clavé et Baboulène à Toulon. Son atelier est un rêve, comme ses toiles ! Le jour où nous nous sommes rencontrés pour la première fois, il m’a dit" : « Je ne comprends pas ton travail. Mon père devenu galeriste ne comprit celui de Modigliani qui lui apportait ses toiles, les refusant…et pourtant… Mais ton regard me rappelle celui de Picasso, un regard qui marque à vie. Si ce que tu as à donner ressemble à ton regard, on pourra peut-être en faire quelque chose ».